Description
Qui est l’artiste Parameshwari ?
Anne Molines, artiste peintre, plasticienne.
Passion précoce pour la peinture et toute forme d’art.
“Très vite le besoin de pratiquer semble évident, la théorie de l’art n’est pas ce qui me passionne, je prends la décision de préparer les concours aux écoles d’Art à Paris. Entrée à l’école des Beaux Arts de Paris (1977)
J’étudie la peinture dans l’atelier de Yankel et Matté ; mon professeur de sculpture n’est autre que le génial « César ». C’est lui qui va appuyer mon entrée à l’école… entraide toute Méditerranéenne !…..
Cours privé section « dessin » Place des Vosges à Paris et cours du soir de l’école nationale supérieure des Arts Appliqués de Paris.
Entrée à l’école nationale supérieure des Arts Appliqués de Paris (Rue du Petit Thouars) (1978) et diplômée de l’école Nationale supérieure des Arts Appliqués de Paris (1981)
Brevet de technicien supérieur de plasticienne Art mural (fresque, mosaïque, tapisserie murale, panneaux laqués, céramique, architecture intérieure, décoration) (1981)
Je quitte Paris. Je retourne vers le sud de la France. Je décide de m’installer à Montpellier.
Je suis née dans le pays Cévenol ; celui où le charbon croise le fer avec le châtaignier, celui où la montagne se fait douceur Méditerranéenne pour charmer la plaine. Enfant née à la croisée de deux mondes : celui des prés et des hauteurs, celui du sous-sol et des « gueules noires »…Très tôt l’image exerça sur moi son incroyable pouvoir ; peinte, dessinée, sculptée, brodée, il suffisait qu’elle soit porteuse de ce qui nourrirait mon rêve pour que je la sente vibrer dans mon cœur. Je la découvrais sur les grands panneaux suspendus dans la salle de classe de mon père, dans l’encyclopédie que je feuilletais à la veillée et que ma mère ouvrait pour moi sur la table de la cuisine pendant qu’elle écoutait la radio. Les broderies naïves des grands-mères m’enchantaient, semis de fleurs des bordures de cheminées, broderies délicates des draps et des coussins, dentelles au crochet des rideaux et des couvre lits …. Les livres et leurs illustrations me tenaient en haleine. Les jours de pluie les malles du grenier me livraient les secrets de mes ancêtres modistes ; chapeaux duveteux, emplumés, voilettes gracieuses et surannées….expression d’une féminité raffinée.
Cette passion enfantine grandit en moi. Les fées aux doigts agiles, celles qui s’étaient penchées sur mon berceau m’avaient fait le plus beau des cadeaux qui est celui d’être animé(e) de l’ardeur de créer.
Après les années de lycée en section artistique au Mas de Tesse » à Montpellier, je filais vers Paris où une année à l’école de Sèvres me conduisit d’ abord dans la prestigieuse école des Beaux-Arts du Quai Malaquais, aux cours du soir de l’atelier de la place des Vosges, pour intégrer ensuite l’école des Arts appliqués Duperré de Paris.
Pressée de retrouver le Sud natal, en panne de grand air, je revins dès la fin de mes études vers Montpellier, tout près de la matrice marine des cultures anciennes et pas trop loin des cimes Cévenoles. Cette culture en bordure, qui tourne le dos au reste de la France, face à l’Afrique, me parlait déjà d’Orient ….j’ exposais ici et là en France et jusqu’ au japon des pastels doux et fluides, nus et portraits, visions angéliques et oniriques, j’ornais de fresques et de mosaïques les murs des hôtels, demeures bourgeoises, établissements privés et publics.”